Une invasion de Tyranides est une expérience d’horreur véritable et implacable. Le ciel s’assombrit tandis que des nacelles de spores charnues pleuvent des cieux, expulsant des nuages toxiques et des bêtes voraces. Au sol, des monstres gigantesques s’avancent pour ouvrir les fortifications vitales, permettant à un flot de bioformes extraterrestres de dévorer ceux qui s’y trouvent.
Pendant ce temps, les défenseurs assiégés doivent faire face aux munitions tyranides, des munitions vivantes, délivrées par une artillerie vivante. À cette fin, l’esprit de ruche engendre des créatures telles que les Exocrines, les Tyrannofex et, depuis peu, les Biovores et les Pyrovores.
Les Biovores sont essentiellement des batteries de mortiers sensibles, chacun portant un organe de lancement symbiotique gonflé d’une ponte de mines de spores. Cette progéniture volatile est projetée sur le champ de bataille par de violents spasmes musculaires, véritable miracle de la naissance.
La nouvelle forme élargie du Biovore lui permet de fonctionner comme une plate-forme de tir efficace, en enfonçant profondément dans le sol ses pattes à arêtes de chitine pour absorber le recul de son arme. Ces orbes tentaculaires flottent instinctivement vers leurs proies comme des ballons extraterrestres malveillants, avant d’éclater et d’arroser leurs cibles d’éclats d’os, de gaz toxiques et de fluides corrosifs.
Le Pyrovore, quant à lui, est une créature conçue pour aider sa flotte-ruche à prédigérer les minéraux et la biomasse les plus coriaces, comme une mère oiseau dévorant des vers pour son poussin, si les vers étaient des Space Marines vêtus de céramite.
Le réseau d’estomacs de la bête gargouille de méchancetés biochimiques, qui bavent de sa gueule acide et jaillissent de son symbiote dorsal sous forme de jets caustiques de gaz inflammable. Un Pyrovore peut engloutir des escouades entières dans un feu chimique, faisant fondre les armures et la chair avant qu’elles ne soient consommées. Dégoûtant mais efficace, l’esprit de ruche n’a manifestement pas eu le temps d’améliorer ses manières à table.